Santé Navale a fermé ses portes il y a 13 ans, il n’y a plus de médecins militaires outre-mer en dehors de ceux servant dans les Forces, alors pourquoi l’ASNOM ?

On entend parfois des critiques de l’ASNOM, mettant même en cause la pertinence de son existence aujourd’hui. Lorsque l’on cherche à savoir pourquoi tant de nos camarades n’adhèrent pas à l’ASNOM, c’est la foire aux mauvaises raisons : c’est une association finissante, l’Ecole a fermé, je ne suis pas colo, je ne tiens pas à garder un lien avec le service de santé dont je n’ai pas gardé un bon souvenir, je ne veux pas entendre parler de l’Ecole de Lyon, je ne suis pas navalais….

Certes notre Ecole du cours de la Marne a fermé ses portes en 2011 mais on ne peut laisser tomber dans l’oubli ce lieu chargé d’histoire, de notre Histoire. Six ou sept ans d’études ensemble, souvent très proches les uns des autres, font que nous sommes, au-delà de nos carrières civiles ou militaires, toujours Navalais, avec nos souvenirs de travail, de sport, de fac, de copains, de notre vie à « la Boîte » et que nous devons nous ouvrir à tous ceux qui, quelle que soit leur Ecole de formation, leur déroulement de carrière ou leur choix d’exercice ont partagé nos expériences.

Des souvenirs d’amitié et de jeunesse, des souvenirs de carrière… mais aussi un devoir de mémoire vis-à-vis de tous nos anciens, médecins et pharmaciens de la marine, des troupes coloniales puis du service de santé des armées qui ont été, parfois au prix de leur vie, toujours au service des hommes, sous notre devise « Mari transve mare hominibus semper prodesse ».

L’ASNOM est donc fidèle à cette devise et continue à entretenir et à resserrer ce lien qui nous unit et nous rattache à notre Histoire.

L’ASNOM c’est 8 sections régionales qui permettent aux anciens de tous âges de se retrouver dans des cérémonies mémorielles, des manifestations amicales ou des voyages.

C’est un bulletin paraissant deux fois par an et ouvert à tous.
C’est le site internet « asnom.org », entièrement rénové et modernisé ainsi que la messagerie « Navaliste », forum d’échanges par mails, accessible à tous par simple inscription.
C’est un lieu de mémoire sur le site de notre ancienne Ecole avec la Salle Santé Navale aménagée dans l’ancienne chapelle de l’Ecole et le monument aux morts où sont organisées deux à trois fois par an des cérémonies commémoratives.
C’est un congrès annuel organisé par l’une des sections à tour de rôle.
C’est la journée navalaise, organisée chaque année fin mars à la date anniversaire des baptêmes de promotion, avec le traditionnel repas des anciens et qui se termine par la soirée navalaise, évocation lointaine du « Bal de la Boîte ».

C’est une volonté d’entretenir la flamme auprès de nos jeunes camarades, élèves de l’Ecole de santé des armées de Bron qui tiennent à nos chants et à nos traditions et y veillent par leur association « Santards, Navalais et traditions ». Cette relation se concrétise par l’invitation d’élèves à toutes les manifestations de l’ASNOM, par des soutiens à des projets ou des réalisations des élèves et lors de la remise annuelle des prix Consiroles à trois élèves de l’ESA et des prix ASNOM aux internes de l’Ecole du Val de Grâce.

C’est une association ouverte à nos camarades issus de l’Ecole de Lyon qui souhaitent nous rejoindre car ils ont partagé un passé commun avec nous outre-mer ou dans les hôpitaux des armées.
L’ASNOM c’est enfin le financement du Fonds solidarité Santé Navale qu’elle a fondé en 2013, qui perpétue, dans les pays d’Afrique ou d’Asie, la tradition « au service des hommes » de notre devise.

Le « A » de ASNOM signifie « Amicale », c’est donc plus qu’une simple association. Cette amicale est la vôtre et nous sommes à l’écoute de toutes vos idées et propositions propres à apporter à l’ASNOM le maximum de vitalité.

Alors n’hésitez pas, rejoignez-nous, venez rejoindre les 900 camarades qui sont déjà membres de notre amicale, venez grossir les rangs des anciens élèves de la « Boîte ». Nous devons bien cela à notre « satanée boutique », sans laquelle nous ne serions sans doute pas devenus ce que nous sommes.