L’exercice de la médecine n’est pas un acte solitaire mais celui d’une équipe qui sera d’autant plus étoffée que les tâches à accomplir sont plus nombreuses et le domaine à couvrir plus vaste.
Il y a eu toujours, outre-mer, un travail d’équipe réalisé avec un personnel autochtone d’autant plus indispensable, qu’il connaissait bien le pays, les hommes, les langues. Il a été formé par les médecins et pharmaciens du Corps de santé des troupes coloniales devenus enseignants pour la circonstance. Du médecin auxiliaire à l’aide-soignant, de l’école de médecine indigène à l’école d’infirmiers, la tâche a été longue, lourde et exaltante à la fois.