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Mari transve mare, hominibus semper prodesse

Site de l’Association Amicale Santé Navale et d’Outre Mer (ASNOM)

LES INFECTIONS BACTÉRIENNES

La plupart des endémies d’origine bactérienne ont disparu des pays développés au début du vingtième siècle et si quelques cas y sont encore observés, leur propagation est rapidement contenue grâce aux vaccinations d’abord, puis aux antibiotiques. Par contre, dans les pays tropicaux, elles ont persisté bien après la deuxième guerre mondiale, avec une grande intensité.

Certaines ont été combattues très tôt par le Corps de santé colonial dont les médecins ont participé à l’amélioration des traitements et mis au point la prévention, et même quelquefois découvert le microbe et le transmetteur, comme dans le cas de la peste.

Certaines maladies bactériennes ont été largement contenues par les vaccinations de masse réalisées par les médecins coloniaux sur des populations entières telles la diphtérie, le tétanos, les fièvres typhoïdes.

D’autres ont été vigoureusement attaquées dès que des médicaments efficaces ont été utilisables. C’est le cas de la lèpre, des tréponèmatoses non-vénériennes. Elles sont maintenant en forte régression, voire en voie de disparition.

Il existe enfin des maladies contre lesquelles les efforts entrepris n’ont pas été couronnés de succès mais que le progrès médical devrait finir par vaincre : la tuberculose, la méningite cérébro-spinale, contre lesquelles les vaccins actuels sont soit insuffisamment efficaces, soit trop onéreux pour être largement utilisés.