A côté des grandes endémies tropicales, le Corps de santé colonial doit affronter, bien évidemment, toute la pathologie cosmopolite qui souvent revêt dans les conditions particulières, climatiques, économiques, culturelles… des expressions nouvelles.
La psychiatrie traditionnelle africaine ouvre un nouveau champ d’exploration des troubles mentaux et de nouvelles approches thérapeutiques qu’explorent les médecins coloniaux.
Les troubles de la nutrition, rares en Europe, sont fréquents dans ces pays de faible niveau économique ; ils sont rencontrés surtout en pédiatrie.
La chirurgie générale elle-même n’aurait pas une grande originalité, si ce n’étaient le retard des consultations, les délais d’évacuation, l’état des malades…
Toutes les spécialités sont présentes dans les hôpitaux coloniaux à partir de 1946.